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Chroniques
Je n'ai pas toujours les bons clients
Avec Romain, nous entendons souvent « j’ai parfois une clientèle que je ne veux pas avoir ».
Exemple concret avec des emplacements nus : des travailleurs saisonniers sans moyen de transport plantent leur tente pour 3 mois alors que ce n’est pas forcément la clientèle que tu souhaites.
Autre exemple : VACAF. Oui, grâce à ton camping certains ont pu partir en vacances, et c’est très bien. En revanche, si tu as une trop grande proportion de personnes qui n’ont pas payé cher de leur poche, tu auras peut-être quelques difficultés à le faire monter en gamme.
Autre exemple : 90 % de Néerlandais. Les Néerlandais sont très sympas, c’est très bien. Mais on a vu il y a quelques années, que si, par exemple, le pays était bloqué, tu perds 90% de tes clients. Et là, ca devient compliqué
Dernier exemple : les étudiants. Nous avons tous été jeunes. Le camping, c’est super quand tu es jeune. Sauf que si tu as trop de jeunes qui viennent chez toi parce que ce n’est pas cher, tu vas te retrouver à faire la police à 2h du matin et à 7h te faire enguirlander par les familles qui n’ont pas dormi.
Avec la Méthode CampYield, tu vas gérer ce cas.
Pour éviter que les personnes mettent leur tente pour une durée trop longue parce que ton tarif est attractif, tu mets une durée de séjour max (disons 2 jours). Tu crées donc un tarif à 15 € « spécial randonneur ». Cela te permet de remplir avec la population qui te convient et d’éviter les autres.
Cela fonctionne également très bien aussi avec les locatifs
Tu crées de la disparité tarifaire.
Tes voisins remplissent avec la population qui ne correspond pas à ton camping. Et toi, quand tout le monde est complet, tu as la clientèle qui TE convient.
C’est de la sélection par l’argent ? Pas vraiment. C’est une sélection par les conditions tarifaires.